Nouveaux sommets, anciennes nouvelles
Un champion qui regarde vers l'avenir en vivant le présent
La grandeur de Mondo ne vient pas seulement de son talent brut, mais aussi d'un état d'esprit affiné par des années de travail acharné. Lors de sa récente apparition à l'émission Go Wild Podcast | Ep.10 Armand 'Mondo' Duplantis : la musique, la mode et la culture me permettent de garder les pieds sur terreIl a expliqué comment il fait face aux attentes et aux questions concernant sa "limite"."Mon père a construit toute l'installation dans l'arrière-cour... des tuyaux provenant de plates-formes pétrolières pour les normes. J'avais trois ou quatre ans quand j'ai commencé. Comme j'étais si jeune, je n'avais pas vraiment peur. Je voulais juste imiter ce que mon père et les meilleurs avaient fait.
"On me demande tout le temps quelle pourrait être ma taille maximale, mais j'essaie de ne pas répondre à cette question. Si je me concentre trop sur l'avenir, je risque de passer à côté de ce qui se passe maintenant. Je vis les compétitions dont je rêvais quand j'étais enfant, et ce serait une injustice pour moi de ne pas profiter du moment présent".
Sans peur depuis le début
Cette perspective est ancrée dans la façon dont il a grandi. Dès l'âge de trois ans, dans l'arrière-cour de son père, Mondo a développé ses compétences avant même que la peur ne s'installe. "Parce que j'ai commencé si jeune, la peur n'était pas vraiment au rendez-vous. Je ne suis pas un casse-cou - si je suis au sommet d'un gratte-ciel, je ressens la même nervosité que n'importe qui d'autre. Mais pour le saut à la perche, c'est différent. J'entre dans un tunnel de vision, dans un état de fluidité où mon corps prend le dessus. J'ai l'impression que quelqu'un d'autre me guide - c'est naturel et rien ne peut l'interrompre.
"On ne me donne pas la médaille d'or parce que je suis le favori. Je dois la mériter à chaque fois. Il ne faut jamais penser que l'on est intouchable.